BZRK, Michael Grant, Gallimard Jeunesse
Grâce à Lui, qui est trop
fort, trop gentil, trop beau – euh… je m’égare ! – et qui a accès à plein
d’épreuves non corrigées, j’ai eu la chance de découvrir en exclusivité la
nouvelle série de Michael Grant, l’auteur de Gone.
L’éditeur met le paquet
sur la quatrième de couverture des épreuves pour appâter le lecteur, à grand
renfort de majuscules, gras sur les mots clés, une citation de Stephen King – rien
que ça, et un plan média impressionnant.
De quoi nous donner l’eau
à la bouche :
« Le monde a besoin d’une nouvelle
sorte de héros.
Une guerre mondiale fait rage.
Vous ne pouvez pas la voir, mais elle se
déroule partout autour de vous. EN VOUS.
Au plus profond de votre CHAIR.
Un thriller
comme vous n’en avez jamais lu !
Manipulations biologiques,
psychologiques ou politiques… tout est permis pour sauver la liberté
des hommes.
Un univers d’une
originalité absolue qui mêle macro et nanodimension,
monde réel et infiniment petit… »
L’action se déroule dans
un futur plus ou moins proche. Charles et Benjamin Arsmtrong sont des frères
siamois. Leur but est de débarrasser le monde des guerres, des conflits, de la
faim, du libre arbitre… Ils ont la ferme intention de mettre en place l’utopie
qu’ils imaginent… par un moyen des plus innovants. Cependant, un groupe
d’adolescents, surnommé BZRK, s’oppose sérieusement à eux et défend le droit
d’être imparfaits. Mais dans cet univers, la guerre n’est pas habituelle, et
les armes sont microscopiques. En effet, tout se joue dans le corps humain car
des nanorobots s’infiltrent au plus profond de nos chairs et atteignent le
cerveau pour nous aliéner.
Avant toute chose, il me
faut avouer ma faute : je n’ai pas terminé le roman et n’ai lu que les
cent cinquante premières pages. Oui, oui je sais c’est mal, mais franchement je
n’ai pas pu pousser plus loin. Ce n’est même pas que le livre soit mauvais, car
je pense sincèrement qu’il est plutôt bon, mais c’est un univers qui ne me
correspond pas du tout et qui par conséquent, me passe totalement à côté. Mais
je suis absolument certaine que cette série trouvera un public de passionnés.
L’univers est en effet
assez incroyable et original. Le pari de l’auteur : nous faire voyager au
plus profond du corps humain était assez osé, il faut bien l’avouer. Mais
malheureusement pour moi, je n’y ai pas été sensible. J’ai trouvé l’univers
très aride et difficile. J’ai eu beaucoup de mal à suivre l’intrigue dans les
cinquante premières pages, ce qui est assez rédhibitoire. Une multitude de
personnages, beaucoup de vocabulaire scientifique et technique, des dialogues
très « d’jeunes » comme on dit – petit aparté personnel : je ne
comprends pas pourquoi certains auteurs se sentent obligés d’utiliser un phrasé
dit « jeune » avec gros mots, abréviations de style sms et j’en passe
quand ils écrivent pour les « jeunes » – ont eu raison de mon courage
et de ma motivation.
Je passe donc ma route
pour cette série, sans aucun regret ni animosité particulière ! J’invoque
juste une incompatibilité littéraire et reste cependant ouverte aux livres de
Michael Grant, notamment Gone, que je
lirai avec plaisir. Enfin, je conseille ce livre aux lecteurs courageux et
férus de sciences.
BZRK sera disponible en librairie à partir du 20 septembre.
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La Folie des livres
ELLE
Malgré que tu n'aies pas aimé, j'adore ta chronique !
RépondreSupprimerElle est toute en subtilité, tu ne descends pas le titre même si tu ne l'as pas aimé, etc ...
Franchement bravo, parce que ce n'est jamais évident d'écrire sur un texte que l'on n'a pas apprécié. Tu le fais avec classe et intelligence =)
Oooh ! Merci beaucoup pour ton commentaire. Ça me touche énormément. :-)
RépondreSupprimerJe pense que comme on sent vite si un livre est mauvais, on sent aussi très vite s'il est bon, même si on ne l'apprécie pas. Car pour moi ce n'est pas incompatible. Je n'ai pas aimé BZRK pas parce que c'est mauvais, sous-entendu mal écrit, sans univers, incohérent... mais parce que ça ne me correspond pas.