jeudi 20 septembre 2012

Une fille à la mer


Une fille à la mer, Maureen Johnson, Gallimard jeunesse



Clio a dix-sept ans et vit seule avec sa mère. Elle vient de décrocher un boulot d’été dans une super boutique d’art, mais la voilà obligée d’abandonner tous ses projets – et Ollie, le beau vendeur avec qui elle s’entend si bien – pour passer les vacances avec son père. Cette perspective ne réjouit pas du tout Clio car elle a de très mauvais rapports avec son père.


Pourtant, vu de l’extérieur, l’été que s’apprête à passer la jeune fille aurait de quoi en faire saliver plus d’une : quinze jours au large de Capri sur un beau et luxueux Yacht. Il y a pire comme prison !
Mais que fait réellement son père et son étrange équipage sur ce bateau. Et pourquoi mettre autant de mystère pendant les plongées ? Qu’es-ce que le père de Clio mijote-t-il encore ? Et surtout, pourquoi le charmant Aidan a l’air si prétentieux ?


Maureen Johnson est l’auteure de 13 petites enveloppes bleues qui avait eu beaucoup de succès auprès des lectrices il y a quelques années. Une fille à la mer est le premier roman que je lis d’elle. Je dois avouer que si je n’avais pas dû le lire pour mon comité de lecture, je ne me serais pas penchée dessus en librairie car le pitch ne m’attirait pas vraiment. Ce roman est en effet considéré comme une lecture d’été. Je n’ai rien contre, au contraire ! Mais personnellement, j’entends par là une lecture simple, fraîche, dynamique, un poil fleur bleue sur les bords et rigolote.
J’ai lu pas mal d’avis positifs sur ce roman. Pour ma part, je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé car au fond la lecture a été plutôt agréable, mais je n’ai pas non plus aimé plus que ça ! C’est un peu contradictoire je dois bien l’admettre. Disons simplement que cette lecture m’a un peu fait ni chaud ni froid. Ce n’est pas totalement mauvais, ni totalement brillant !!

En fait, je pense que ce qui m’a le plus embêtée dans ma lecture, c’est que je m’attendais à lire un roman d’été, un texte plutôt dynamique et efficace. Seulement c’est assez long et il ne se passe pas grand-chose. En même temps, le choix de l’auteur de situer l’action sur un bateau était original mais aussi risqué car ça limite beaucoup les rebondissements ! Bien sûr, tout se précipite et se résout à la fin mais du coup je trouve le récit très inégal par rapport au début qui traîne en longueur.
Le deuxième point qui ne m’a pas plu c’est l’héroïne, ce qui est problématique ! Je l’ai trouvée immature et capricieuse. Sa pseudo histoire avec Ollie ne m’a pas fait sourire. J’ai même trouvé la situation plutôt pathétique. J’ai également trouvé que les relations entre tous les personnages n’étaient pas bien ficelées et tout rentre dans l’ordre trop facilement entre tout le monde à la fin. C’est assez surprenant car pour moi, tout le début du récit ne fait pas lecture d’été, car l’heure est plutôt grave, l’ambiance est lente et loin d’être joyeuse et agréable et à la fin en revanche, ça fait tout à fait comédie romantique avec le gros problème qui met en danger et la résolution super rapide et le  happy end.
Enfin, j’ai trouvé plutôt intéressant les passages historiques. Car dans Une fille à la mer, le récit à la troisième personne est entrecoupé par moments par la retranscription d’un journal du xixe siècle parlant du naufrage d’un bateau.

Pour résumer mon avis, même si la lecture a été assez agréable, je suis globalement assez déçue par un récit que j’ai trouvé trop inégal.

ELLE



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