Quatre filles et un jean pour toujours (tome 5), Ann Brashares, Gallimard jeunesse
Il y a quelques jours, quand j’ai commencé à lire Quatre filles et un jean pour toujours, je n’avais pas du tout le moral. Il pleuvait à grosses gouttes, j’avais les pieds trempés – j’avais cru bêtement qu’en juin je pouvais me permettre de mettre des petites chaussures ouvertes, grossière erreur –, j’avais froid… Bref j’étais déprimée. Je me suis donc plongée avec impatiente dans le roman, certaine que mes bonnes amies Carmen, Lena, Tibby et Bridget allaient me remonter le moral illico presto ! Bon, je ne sais pas encore si ce fut le cas ! Je viens tout juste de terminer ma lecture et je suis encore toute chamboulée. J’espère pouvoir vous fournir une critique à peu près claire !
Essayons…
Dix ans ont passé depuis les dernières
aventures des filles de septembre et de leur jean magique. Les quatre amies ont
vieilli et approchent toutes de la trentaine. Désormais séparées au quatre
coins des États-Unis… et du globe même, elle mène chacune une vie bien
différente.
Carmen vit à New York dans un luxueux
loft avec un homme qu’elle s’apprête à épouser. Elle a un second rôle dans une
série populaire.
Bridget vit avec Eric à San Francisco.
Elle ne tient pas en place et déménage tout le temps, à la recherche d’un
appartement toujours plus lumineux.
Lena vit à Providence dans un studio
sombre. Elle donne quelques cours de dessin par semaine, fait des tableaux pour
les amies de sa mère, et apprend le grec.
Tibby a suivi son petit ami Brian en
Australie.
Toutes les quatre ne se voient plus
beaucoup, la vie les ayant tout doucement séparées. Mais quand Tibby leur
envoie à chacune un billet d’avion pour la Grèce, elles s’apprêtent enfin à
toutes se retrouver. Mais elles n’imaginent pas à quel point ce voyage est sur
le point de changer leur vie à jamais…
Je ne peux malheureusement rien dire
de plus sur l’histoire que ce que nous apprend déjà la quatrième de couverture
car se serait révéler l’essentiel de l’intrigue.
Que penser alors de ce dernier
tome ? Difficile à dire. Je ne sais pas encore si j’ai réellement pris ma
décision. J’attendais ce livre avec une impatiente à peine dissimulée, mais je
ne m’étais pour autant pas préparée à ce que j’allais y trouver. Je n’avais
aucune attente particulière, si ce n’est retrouver ces amies qui m’avaient fait
passer de si bons moments il y a quelques années. Mais pour être franche, je ne
m’attendais pas du tout à ce que je viens de lire !
Ce dernier tome (et je pense que ça
sera le tout dernier) est surprenant, plus mature que les quatre précédents
sans doute, plus dur aussi. Mais je l’ai également trouvé assez inégal, et ça
m’a gênée. Certains passages sont trop prévisibles et parfois même
invraisemblables. Certains me semblaient également tire-larmes et sonnaient un
peu faux. Et à d’autres moments, j’étais complètement submergée par les
émotions : tour à a tour triste, énervée, émerveillée, déçue… Mais je
continuais quand même ma lecture, sans m’en rendre vraiment compte. Les pages défilaient
malgré moi à une vitesse folle… signe que j’ai aimé, non ?
Dans ce nouvel opus, j’ai été très
surprise de voir que mes « amies » préférées avaient totalement
changé par rapport aux tomes précédents. Avant, j’étais totalement fan de Lena.
Mais dans cet épisode, elle m’a déçue. Je n’en pouvais plus de la voir se
complaire dans son malheur sans laisser personne l’aider, sans réagir, sans se
bouger. Elle a toujours été la plus timide du groupe, mais elle n’en était pas
moins courageuse. Là, c’est bien différent, malheureusement. J’adorais
également Carmen, son humour, son côté grande gueule… Mais dans ce tome-là,
elle m’a semblée bien fade, superficielle et presque inintéressante (elle est
d’ailleurs assez peu présente au début du roman). Heureusement Bridget a
beaucoup rehaussé le niveau. Même si son histoire et son évolution étaient
prévisibles, elle a véritablement muri et j’ai pris énormément de plaisir à
lire ses aventures, ses états d’âmes, ses doutes et ses coups de gueule. Alors
qu’elle ne m’avait pas spécialement frappée dans les tomes précédents, dans
celui-ci je l’ai trouvée grande et belle. Mais le personnage qui m’a le plus
surprise, c’est sans hésiter Tibby. Si toutes ont muri chacune à leur façon,
Tibby est devenue un personnage d’une force et d’un courage incroyables. Sa
présence tout au long du roman m’a bouleversée.
Alors que j’étais encore assez
sceptique, les 150 dernières pages m’ont beaucoup plus passionnée si bien que
j’ai terminé le livre tout à l’heure, les larmes aux yeux et le cœur lourd. Ce
cinquième tome n’est certainement pas mon préféré, mais j’ai pris beaucoup de
plaisir à retrouver ces quatre amies que j’avais tant aimées il y a cinq ans.
Et malgré certaines lourdeurs, je crois pouvoir dire, après plus de 30 lignes
de critique, que j’ai aimé !
L’amitié de ces quatre filles me
laissera sans doute rêveuse pendant encore un sacré temps…
ELLE
Finalement, c'est celui-ci que je vais commencer en priorité !
RépondreSupprimerJ'avais commencé la saga au collège et je suis impatiente de découvrir ce que sont devenues nos quatre amies 10 ans après...
Merci beaucoup Lyre pour ton message.
RépondreSupprimerTu verras, ce dernier tome est... surprenant. N'hésites pas à revenir me donner ton avis quand tu l'auras terminé. Je suis curieuse de savoir ce que tu en as pensé.
Pour ma part, j'ai beaucoup aimé ce tome, certes différents des autres, mais qui véhicule tout autant d'émotions.
RépondreSupprimerMerci pour ton message 18technoa11.
RépondreSupprimerDu temps à coulé depuis ma lecture de ce dernier tome de quatre filles et un jean. J'y vois désormais un peu plus clair... Je peux dire que j'ai beaucoup aimé retrouver ces héroïnes que j'aimais tant, même si je ne m'attendais pas du tout à ce genre d'intrigue. Mais ça ne sera pas mon préféré de la série.