40 jours de nuit, Michelle Paver, Hachette Jeunesse « Black Moon »
Janvier 1937. Jack Miller vit dans la solitude. Il est pauvre. Son unique espoir : participer à une expédition scientifique. Destination : le pôle Nord.
Jack
embarque avec quatre hommes et huit chiens sous le soleil de minuit. Rien ne se
déroule comme prévu. Une malédiction semble s’être abattue sur les chercheurs.
Un à un, les compagnons de Jack sont contraints d’abandonner la mission.
Maintenant,
Jack est seul.
Une
angoisse sourde s’empare de lui. Bientôt, une nuit sans fin engloutira le
campement.
Bientôt, les glaces se refermeront. Bientôt, Jack sera pris au piège. Il faut prendre une décision.
Bientôt, les glaces se refermeront. Bientôt, Jack sera pris au piège. Il faut prendre une décision.
Rejoindre
les autres. Ou bien rester, et affronter cette chose qui rôde dans les ténèbres.
Mais Jack a-t-il vraiment le choix?
Le
roman est construit sous la forme d’un journal intime. Jack y confie ses
sentiments, ses craintes, ses peines et ses joies. Il y répertorie son petit
quotidien, des préparatifs de l’expédition avec l’équipe jusqu’à son départ
pour le Grand Nord et sa vie là-bas, sous la neige et les aurores boréales !
L’inconvénient
avec les journaux intimes, c’est qu’ils peuvent paraître très froids. Cette façon
de consigner chaque petit détail de la vie quotidienne est souvent assez
ennuyeuse. Malheureusement, je me suis ennuyée en lisant 40 jours de nuit, et je le confesse : j’ai survolé le bouquin
assez souvent.
Pourtant,
la promesse de la quatrième de couverture m’avait fait de l’œil. Je me voyais déjà
plongée par un huit clos terrifiant et glacial. Dans le même style, j’avais lu Sauvage de Lebbon et Golden chez
Castelmore, une sorte de biographie romancée de la jeunesse de Jack London
pendant sa recherche d’or dans le Grand Nord. Sauvage m’avait bien plus transportée dans cet univers de glace. Mais
la plume de Michelle Paver n’a pas su me convaincre. Enfin ce n’est pas
totalement vrai car au contraire, je souligne la faculté de l’auteure à décrire
son univers glacière. On y croit. On a froid. On ressent la solitude du héros
pris dans une tempête de neige. Mais malheureusement tout est très lent.
Je m’attendais
à plus d’action, je pensais que l’intrigue s’emballerait davantage, que la
pression et l’angoisse monteraient en puissance. Seulement entre les différentes
manifestations terrifiantes que perçoit
Jack il se passe de longues journées
durant lesquelles il passe son temps à détailler son petit quotidien. Ça casse
terriblement le rythme. On est d’un coup pris dans une angoisse intéressante
dont on ressort brutalement pour finalement retrouver ce même sentiment des
pages et des pages plus loin.
Du
coup, je garde de cette lecture un sentiment vraiment mitigé. Je suis définitivement
déçue par l’intrigue mais souligne l’ambiance pesante et glacière que l’auteure
met en place avec beaucoup de talent.
40 jours de nuit est
pour moi un bon livre d’ambiance, mais définitivement pas d’action.
ELLE
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