samedi 19 janvier 2013

40 jours de nuit

40 jours de nuit, Michelle Paver, Hachette Jeunesse « Black Moon »



Janvier 1937. Jack Miller vit dans la solitude. Il est pauvre. Son unique espoir : participer à une expédition scientifique. Destination : le pôle Nord.
Jack embarque avec quatre hommes et huit chiens sous le soleil de minuit. Rien ne se déroule comme prévu. Une malédiction semble s’être abattue sur les chercheurs. Un à un, les compagnons de Jack sont contraints d’abandonner la mission. 

Maintenant, Jack est seul.
Une angoisse sourde s’empare de lui. Bientôt, une nuit sans fin engloutira le campement.
Bientôt, les glaces se refermeront. Bientôt, Jack sera pris au piège. Il faut prendre une décision.
Rejoindre les autres. Ou bien rester, et affronter cette chose qui rôde dans les ténèbres.

Mais Jack a-t-il vraiment le choix?



Le roman est construit sous la forme d’un journal intime. Jack y confie ses sentiments, ses craintes, ses peines et ses joies. Il y répertorie son petit quotidien, des préparatifs de l’expédition avec l’équipe jusqu’à son départ pour le Grand Nord et sa vie là-bas, sous la neige et les aurores boréales !

L’inconvénient avec les journaux intimes, c’est qu’ils peuvent paraître très froids. Cette façon de consigner chaque petit détail de la vie quotidienne est souvent assez ennuyeuse. Malheureusement, je me suis ennuyée en lisant 40 jours de nuit, et je le confesse : j’ai survolé le bouquin assez souvent.
Pourtant, la promesse de la quatrième de couverture m’avait fait de l’œil. Je me voyais déjà plongée par un huit clos terrifiant et glacial. Dans le même style, j’avais lu Sauvage de Lebbon et Golden chez Castelmore, une sorte de biographie romancée de la jeunesse de Jack London pendant sa recherche d’or dans le Grand Nord. Sauvage m’avait bien plus transportée dans cet univers de glace. Mais la plume de Michelle Paver n’a pas su me convaincre. Enfin ce n’est pas totalement vrai car au contraire, je souligne la faculté de l’auteure à décrire son univers glacière. On y croit. On a froid. On ressent la solitude du héros pris dans une tempête de neige. Mais malheureusement tout est très lent.
Je m’attendais à plus d’action, je pensais que l’intrigue s’emballerait davantage, que la pression et l’angoisse monteraient en puissance. Seulement entre les différentes manifestations terrifiantes que  perçoit  Jack il se passe de longues journées durant lesquelles il passe son temps à détailler son petit quotidien. Ça casse terriblement le rythme. On est d’un coup pris dans une angoisse intéressante dont on ressort brutalement pour finalement retrouver ce même sentiment des pages et des pages plus loin.
Du coup, je garde de cette lecture un sentiment vraiment mitigé. Je suis définitivement déçue par l’intrigue mais souligne l’ambiance pesante et glacière que l’auteure met en place avec beaucoup de talent.

40 jours de nuit est pour moi un bon livre d’ambiance, mais définitivement pas d’action. 


ELLE


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

On vous remercie pour votre bafouille !