mardi 28 août 2012

Nom de code : Digit

Nom de code Digit, Annabel Monaghan, La Martinière jeunesse




Farah Higgins est un véritable génie des maths. Suites logiques, équations à multiples inconnues, codes secrets… elle est capable de tout résoudre. C’est pourquoi au lycée, tout le monde l’appelle Digit. La passion de Farah pour les mathématiques est presque élevée au rang de TOC tant elle est s’attache à ce que l’univers qui l’entoure soit parfaitement logique et symétrique.


Alors que toutes les adolescentes de son âge sont davantage intéressées par le maquillage et les beaux garçons, dans la vie de Digit, il n’y a de la place que pour les maths. Mais la jeune fille en a assez de passer pour l’originale de service et souhaite se fondre dans la masse insipide des lycéennes qui l’entourent. Et son plan fonctionne à merveille jusqu’au jour où elle décrypte un mystérieux code lié à un complot terroriste. Affolée, elle décide de prévenir les autorités. Dès lors, elle est prise dans un engrenage infernal : accompagnée d’un jeune et bel agent du FBI, la voilà obligée de fuir pour sauver sa peau…



La couverture orange flash m’a tout de suite interpelée et lorsque j’ai lu la quatrième de couverture, et surtout l’accroche qui l’accompagnait : «  Un duo de choc pour un thriller sexy et plein d’humour » je me suis dit que cette lecture serait parfaite pour l’été.
Je n’ai pas été déçue. Sans être le livre du siècle, Nom de code Digit est toutefois un roman très chouette et agréable à lire qui m’a fait passer un très bon moment.
J’ai beaucoup aimé le personnage de Farah, cette adolescente pas comme les autres. Sa repartie et son sens de l’humour m’ont bien fait rire et j’ai adoré toutes ses tentatives maladroites pour se rapprocher de John, le bel agent du FBI. Digit est une héroïne comme on les aime : dynamique, drôle et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Pour être bien accueillie au lycée, elle a décidé de jouer les minettes effarouchées et s’est parfaitement fondue dans la masse. Mais au contact du FBI, de John et de gens qui la comprennent et partagent sa passion pour les mathématiques, Farah s’est enfin acceptée et révélée au grand jour, dévoilant un caractère bien trempé et un sens de l’humour développé, pour notre plus grand plaisir ! Pas très original il est vrai, mais ça fonctionne et ça fait plaisir à lire, alors que demander de plus ?
L’intrigue « policière » est assez simple et manque parfois de crédibilité, mais la lecture n’en reste pas moins très agréable. Il y a beaucoup de péripéties et on ne s’ennuie jamais. On se prend au jeu, on s’amuse, et on tente même de déchiffrer les énigmes – et croyez-moi, venant de moi c’était vraiment pas gagné – et avant même de s’être rendu compte de quelque chose, hop, le livre est déjà terminé ! Je n’en garderai sans doute pas un souvenir impérissable pendant de longues années, mais j’ai aimé faire la découverte de ce petit livre sans prétention et rudement bien mené.
C’est frais, léger, dynamique, pétillant. Bref, j’ai beaucoup aimé.
Et je vous quitte sur une des répliques cinglantes de Digit qui m’a le plus marquée – faut dire que question migraines, je m’y connais pas mal !
« Je l’enviais : quand on n'a rien dans la tête, on n’a pas de migraines. »



ELLE

2 commentaires:

  1. J'ai également beaucoup aimé ce roman pour les mêmes raisons. Frais pétillant, un livre sans prétention qui nous fait passer un excellent moment... Que demander de plus? lol
    Dans le même style, je te conseille Bye bye crazy love de Joe Schreiber, également paru chez De la Martinière jeunesse.

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  2. Merci pour le conseil. J'en prends note ;-) J'en avais entendu parler en effet.
    Et ta chronique donne très envie en plus. Je te dirai quand je le lirai.

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On vous remercie pour votre bafouille !